En pleine polémique sur les conditions de maintien des certaines activités économiques, alors même que l'Italie vient de suspendre tous les chantiers non essentiels, le Conseil d'Etat dénonce les joggeurs qui semblent devenir de véritables délinquants, tout en risquant de mettre en danger des milliers de travailleurs contraints d'aller travailler sur des chantiers ou dans leur entreprise sans disposer des équipements de protection nécessaires.
Saisi en urgence le 19 mars dernier, le Conseil d’État vient de rejeter la requête présentée par le « Syndicat Jeunes Médecins » tendant à ce qu’il soit enjoint au premier ministre de prononcer un confinement total de la population.
Les mesures sollicitées par les requérants – et divers intervenants volontaires - tendaient à :
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L’interdiction totale de sortir de son lieu de confinement sauf autorisation délivrée par un médecin pour un motif médical ;
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L’arrêt des transports en commun,
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L’arrêt des activités professionnelles non vitales ;
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L’instauration d’un ravitaillement de la population ;
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La délivrance massive de gel hydro alcoolique et de masques pour l’ensemble des personnels médicaux ;
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L’organisation de dépistages massifs de la population ;