Les festivaliers peuvent avoir le sourire et c’est au juge des référés du Tribunal administratif de Montpellier qu’ils le doivent.
En effet, alors que la commune de LAMALOU-LES-BAINS, petite station thermale de l’Hérault, avait lancé un appel à candidatures pour l’organisation du festival d’art lyrique devant se tenir, comme chaque année, au mois d’août, l’un des candidats évincés avait souhaité obtenir la suspension du contrat conclu entre la commune et l’opérateur retenu.
Par une ordonnance du 2 juillet 2021[1], le juge a rejeté cette demande en considérant, après avoir relevé que les conditions posées par l’article L. 521-1 du Code de justice administrative relatives à l’urgence et à la nécessité d’un doute sérieux quant à la légalité du contrat n’étaient en tout état de cause pas remplies, « qu’aucune des illégalités dont la requérante se prévaut n’est de nature à justifier l’annulation du contrat en litige ».
L’on soulignera simplement, sur la question de l’urgence, que le juge a estimé que l’association requérante ne démontrait pas que la non-obtention du contrat mettrait en péril son activité économique ou lui aurait causé une quelconque atteinte à sa réputation ou à son image.
Il est désormais de temps de réserver ses places pour le concert d’ouverture programmé le dimanche 1er août à 18 heures !
[1] TA Montpellier, Ord., 2 juillet 2021, Association Lyric’Opérette c/ Lamalou-les-Bains, n° 2102778.